• Uintatherium est un genre éteint de mammifères. Des restes fossiles ont été découverts près de Fort Bridger dans le Wyoming. C'était un animal de la taille d'un rhinocéros. Ce qui le caractérise c'est son crâne qui était grand et fortement construit, mais avec un cerveau d'une petitesse remarquable. Les canines supérieures étaient des armes défensives d'apparence formidable. Le crâne des mâles portait sur la région frontale trois paires de grosses protubérances osseuses, recouvertes de peau comme chez les girafes. Leur fonction est inconnue. Ils devaient s'en servir pour se défendre. Uintatherium a vécu à l'Éocène et au Paléocène ; il était herbivore et se nourrissait de feuilles, d'herbes et d'arbustes. Il a disparu en raison de changements climatiques et de la compétition avec les chalicothères, brontothères et vrais rhinocéros.

    Son nom lui vient des Uintas, un sous-groupe d'Indiens Utes qui vivaient dans le Nord-Est de l'Utah et le Sud-Ouest du Wyoming.

    Le moulage d'un squelette d'Uintatherium est exposé à Utah Field House dans le Parc national d'histoire naturelle de l'Utah


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  • Castorocauda lutrasimilis œuvre d'artiste

    Castorocauda est une genre de reptiles mammaliaformes du Jurassique. L'unique fossile connu découvert en 2004 et décrit en 2006 a été nommé C. lutrasimilis. Ce fossile relativement complet a été daté entre 167,7 Ma et 150,8 Ma.

    Description

    Le genre Castorocauda (c'est-à-dire « queue de castor ») est très proches des mammifères, dans l'ordre des docodontes. Ils ont été Ils n’étaient pas des docodontes typiques puisque la plupart de ceux-ci étaient omnivores et que les Castorocauda sont piscivores, ils ne sont pas non plus de vrais mammifères, mais ils forment un taxon extrêmement important dans l’étude de l’évolution des mammifères, parce le premier fossile trouvé était presque complet (un vrai luxe en paléontologie) et cela remit en cause le stéréotype « petit insectivore nocturne » du mammifère :

    • Il est visiblement plus grand que la plupart des fossiles mammaliformes du Mésozoïque - environ 43 cm du nez à la pointe de la queue (queue de 13 cm), et aurait pesé plus de 800 grammes.
    • Il donne la preuve irréfutable de la plus ancienne présence de poils actuellement connue. Auparavant, le fossile « à poils » le plus ancien était l'Eomaia, un vrai mammifère d’il y a 125 millions d’années.
    • Il a des caractéristiques d’adaptation aquatique comme les os de la queue plates, et des tissus mous entre les orteils suggérant qu’ils étaient palmés. Avant sa découverte, le plus ancien mammiforme semi-aquatique connu est daté du miocène, 110 Ma plus tard.
    • Les puissantes pattes avant du Castorocauda semblent faites pour creuser. Cette caractéristique ainsi que les éperons sur ses chevilles le font ressembler à l'ornithorynque, qui lui aussi nage et creuse.
    • Ses dents semblent adaptées pour manger du poisson : les 2 premières molaires sont cuspides (bosselées) et rangées en ligne droite. Elles semblent plus appropriées pour saisir et couper que pour broyer. Ces molaires sont orientées vers l’arrière pour aider dans la prise d’une proie glissante.

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  •  illustration de Tiere der Urwelt (1920) probablement

    L’Aepycamelus est une espèce éteinte de Camelidae, autrefois appelées Alticamelus en littérature scientifique. Son nom dérive du grec homérique [αἰπύς], « haut et raide » et [κάμελος], « chameau »; ainsi, « haut chameau »; alticamelus en latin.

    L'Aepycamelus a vécu durant la période miocène (14 à 15 Ma) sur les prairies de l'Amérique du Nord (le Colorado, etc.). C'était un animal plutôt grotesque mais fortement spécialisé. Sa tête était relativement petite comparée au reste de son corps. Il avait un cou et des pattes très longues.

    Aepycamelus marchait seulement sur ses orteils. Ils ont été transformés en pied large et élastique comme ceux des chameaux (ou dromadaires) récents.

    La structure étrange de son corps nous donne beaucoup d'information sur son mode de vie et ses habitudes. Aepycamelus a évidemment habité les prairies sèches avec des groupes d'arbres. Ils se déplaçaient séparément ou en petits groupes, comme les girafes d'aujourd'hui, et comme elles, se nourrissaient des hauts feuillages. Il a survécu relativement longtemps. Comme genre très spécialisé, il s'est éteint sans laisser aucun descendant.


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  • click to zoom

    Amebelodon est un genre éteint de la famille des Gomphotheriidae, appartenant à l'ordre des proboscidiens. Proche des Mastodontes par sa denture (molaires garnies de mamelons et de tubercules), il vécut principalement sur ce qui correspond à l'actuel continent américain, durant la période du Miocène, soit sept à neuf millions d'années avant notre ère.

    Caractéristiques anatomiques

    Cet animal avait en commun avec les éléphants actuels des membres en colonne particulièrement puissants, terminés par cinq doigts, ainsi qu'un museau prolongé par une trompe. Ses défenses supérieures étaient relativement courtes. Amebelodon possédait en outre des défenses inférieures assez particulières : logées dans le rostre de la mandibule, elle formaient une sorte de double « pelle », sans doute destinée à déterrer les plantes et les racines dont il se nourrissait. Il s'agit d'une caractéristique propre aux Platybelodons.


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  • Anancus est un genre éteint de la famille des Gomphotheriidae, proche des éléphants actuels. Il vivait du Miocène supérieur au Pleistocène inférieur, il y a 3 à 1,5 millions d’années. Des fossiles appartenant à ce genre ont été retrouvés en Afrique, en Europe et en Asie.

    Caractéristiques et habitat

    Anancus mesurait à peu près trois mètres de haut et ressemblait beaucoup à l’éléphant moderne. Il avait deux défenses alors que les Gomphotheriums en avaient quatre. Anancus faisait partie du groupe des Proboscidea comme les mastodontes, caractérisé par une dentition plus primitive que celle des éléphants actuels et des mammouths. En effet leurs défenses étaient beaucoup plus longues, elles mesuraient jusqu’à 4 mètres. Ils utilisaient certainement leurs défenses comme armes de défense. Leurs molaires ressemblaient plus à celles du porc et du tapir qu’à celles des éléphants actuels, n’étant pas composées de lames. Anancus avait outre une dentition différente et de plus petites pattes que l’éléphant actuel. Anancus semble avoir vécu dans les forêts, se nourrissant d’arbres et d’arbustes et de tubercules ou de racines affleurant le sol.

    Extinction

    Ce genre s’est éteint lorsque les forêts ont cédé leur place à la prairie.


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