• Merychippus est un genre de chevaux primitif qui a vécu au Miocène de 17 à 11 Ma avant notre ère. Il avait trois doigts à chaque pied et est le premier cheval connu qui broutait. Son nom signifie « cheval ruminant », mais à l'heure actuelle on ne pense plus que Merychippus ruminait.

    Description

    Merychippus vivait en troupeaux. Il mesurait environ 1,20 m et était le plus grand cheval ayant existé jusqu'alors. Son museau était plus long, sa mâchoire plus profonde et ses yeux plus écartés qu'aucun autre animal semblable au cheval ayant vécu jusqu'à maintenant. Le cerveau était également beaucoup plus grand, ce qui le rendait plus intelligent et plus agile. Merychippus était le premier cheval à posséder la tête caractéristique de chevaux actuels. Le pied était complètement soutenu par des ligaments et le doigt médian se terminait par un sabot sans coussinet charnu sur le fond. Dans quelques espèces de Merychippus, les doigts latéraux étaient plus grands, alors que dans d'autres, ils s'étaient réduits et ne touchaient plus le sol qu'en pleine course. Ses dents ressemblaient à celles de Parahippus (les crêtes supplémentaires qui n'apparaissaient pas toujours chez Miohippus étaient régulièrement présentes chez Merychippus et les autres dents commençaient à former une série de grandes crêtes avec des couronnes plus hautes).

    Vers la fin du Miocène, Merychippus était un des premiers brouteurs rapides. Il est à l'origine d'au moins dix-neuf espèces différentes de brouteurs, qui peuvent être réparties par catégories dans trois groupes importants. On parle souvent de cette explosion évolutive comme de la « radiation des Merychippinés ».

    Le premier groupe était une série de brouteurs à trois doigts connus sous le nom d'hipparions. Ces derniers ont été une grande réussite évolutive et se sont divisés en quatre genres et au moins seize espèces, comprenant des petits et des grands brouteurs avec des fosses faciales grandes et compliquées. Le deuxième était un groupe de chevaux plus petits, connus comme protohippinés, qui comprenaient Protohippus et Calippus. Le dernier était une lignée de « vrais chevaux » chez lesquels les doigts latéraux étaient plus petits que chez les autres proto-chevaux. Dans le dernier genre, les doigts latéraux ont fini par disparaître complètement à la suite du développement de ligaments latéraux qui aidaient à stabiliser le doigt médian pendant la course.


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  • Palaeotragus (c’est-à-dire « antilope antique ») était un genre d'okapi primitif de grande taille qui vivait en Afrique au Miocène.

    Palaeotragus primaevus est l'espèce la plus ancienne, puisqu'on le rencontre dans des strates allant du Miocène inférieur au Miocène moyen, alors que Palaeotragus germaini se trouve dans des strates du Miocène supérieur.

    P. primaevus se distingue de P. germaini car il ne possède pas de paire d'ossicônes. C'est aussi la plus petite des deux espèces, atteignant moins de 2 mètres au garrot. P. germaini était muni d'une paire d'ossicônes et, à le voir, on aurait cru à une girafe haute de 3 mètres mais sans son long cou, ou à un okapi géant.


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  • Parahippus est un parent éteint du cheval moderne, très semblable à Miohippus, mais légèrement plus grand : un mètre à peu près.

    Au Miocène, il y a 20 millions d'années environ, la Terre connaissait un changement radical : de grandes plaines étaient en formation, les forêts s'éclaircissaient, les montagnes se soulevaient et les marais s'asséchaient. Ces modifications, pense-t-on, ont provoqué de nombreux changements chez les ancêtres du cheval qui existaient alors.

    Description

    Parahippus était plus grand que Miohippus, avec des jambes et une tête plus longues. Les os des jambes s'étaient soudés, ce qui, avec le développement des muscles, permettait à Parahippus de lancer les jambes en avant et en arrière. La rotation et la flexibilité des jambes ayant disparu, l'animal se trouvait mieux adapté pour courir en terrain découvert sans avoir à les envoyer à droite et à gauche. Plus important encore, Parahippus était capable de se tenir debout sur son doigt médian, et non plus sur la totalité de ses sabots, ce qui lui permettait de courir plus vite ; son poids était soutenu par des ligaments sous le boulet du grand orteil central. Les orteils latéraux étaient presque rudimentaires et touchaient rarement terre.

    Comme il était devenu plus difficile de se nourrir grâce aux feuillus, ces animaux ont été forcés de subsister grâce aux herbes qui venaient d'apparaître et qui alors envahissaient les plaines ; leurs dents ont dû alors s'adapter. La crête de molaire supplémentaire, qui était variable chez Miohippus, est devenue permanente chez Parahippus. Les molaires se sont couvertes de couronnes élevées et d'une couche protectrice dure pour broyer l'herbe, qui était habituellement couverte de poussière hautement siliceuse et de sable.


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  •  †Proailurus lemanensis

    Proailurus lemanensis est une espèce de félin préhistorique qui vivait en Eurasie il y a 25 millions d'années (Oligocène puis Miocène).

    C'est la seule espèce du genre Proailurus lui-même seul genre de la sous-famille des Proailurinae.


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  • Pseudaelurus est un genre de félins préhistorique qui vivait en Europe, en Asie et en Amérique du Nord au miocène, il y a environ 20 à 8 millions d’années. On le considère comme l’un des ancêtres de Felinae et Pantherinae actuels et des Machairodontinae à présent éteints. Il ressemblait à un viverridae et devait être habile à l'escalade des arbres.

    Espèces du genre Pseudaelurus

    On répertorie douze espèces du genre Pseudaelurus.

    L'espèce la plus primitive est Pseudaelurus turnauensis, du miocène inférieur ; de la taille d'un chat domestique, elle avait des caractéristiques proches de Proailurus et vivait en Europe. Des fossiles de Pseudaelurus turnauensis ont été également découverts en Arabie saoudite. Il est le plus proche ancêtre commun de Pseudaelurus lorteti, de la taille d’un lynx, et de Pseudaelurus quadridentatus, de la taille d'un puma. Leurs canines plutôt longues indiquent qu'ils sont les ascendants des tigres à dent de sabre. Curieusement, c'est l'espèce la plus ancienne, Pseudaelurus turnauensis qui a survécu le plus longtemps, jusqu'à il y a huit millions d'années comme l'attestent des fossiles allemands, tandis que les formes plus récentes P. lorteti et P. quadridentus ont disparu il y a dix millions d'années. Une forme intermédiaire en taille entre lorteti et quadridentus a été décrite : Pseudaelurus romieviensis.

    P. lorteti, du milieu du miocène, était également présent en Asie, comme l'attestent des fossiles chinois. Pseudaelurus guangheensis et Pseudaelurus cuspidatus, tout deux du milieu du miocène, étaient également présents en Chine (des fossiles ont été respectivement trouvés dans les provinces de Gansu et du Xinjiang.

    Pseudaelurus intrepidus, qui vivait en Amérique du Nord, était plus gros que P. quadridentatus. Pseudaelurus marshi était également de grande taille tandis que Pseudaelurus stouti était une espèce très petite originellement décrite comme Lynx stouti. Pseudaelurus aeluroides était peut-être conspécifique avec Pseudaelurus marshi, mais il reste mal connu : seul un spécimen du Nebraska datant du miocène inférieur existe. Pseudaelurus validus, décrit en 2001, vivait au Nouveau-Mexique au miocène tardif et est le plus gros Pseudaelurus découvert. La dernière espèce décrite est Pseudaelurus skinneri : des fossiles découverts au Nebraska montrent qu'il était plus petit que validus, mais surpassait en taille lorteti, cuspidatus et guangheensis.


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