•  Reconstitution graphique

    Waimanu est un genre disparu de manchots, ayant vécu après l'extinction du Crétacé. La découverte de ce genre animalier laisse supposer que les oiseaux du paléocène étaient déjà développés et que donc les oiseaux se sont développés avant l'extinction de masse. Bien que membre très anciens des sphénisciformes, Waimanu est dépourvu d'ailes lui permettant de voler, tout comme les manchots d'aujourd'hui. Même s'il est dépourvu des caractéristiques des manchots modernes, il semble capable de pouvoir se propulser sous l'eau. Il ressemblait physiquement probablement aux plongeons.

    Découvert à Canterbury dans des sédiments près de la rivière Waipara en Nouvelle-Zélande en 1980, le nom Waimanu vient du Māori, "oiseau aquatique". Deux espèces sont recensées, W. manneringi du début de paléocène et W. tuatahi de la fin du paléocène.


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  • Le genre Vegavis est un genre d'oiseau éteint vivant au Maastrichtien sur le continent Australe, il y a 70 Ma.

    Description

    Le fossile MLP 93-I-3-1 a été découvert sur l'île de Véga en 1992. Sa description n'a cependant pu être réalisée qu'en 2005, parce qu'il est pris dans une concrétion rendant périlleuse son extraction. L'étude du fossile n'a pu être rendue possible que par l'utilisation de la tomodensitométrie à rayons X par l'équipe de Julia Clarke de la North Carolina State University. L'oiseau découvert partage plusieurs caractéristiques avec les Anseriformes

    Vegavis a été daté d'avant la grande extinction des dinosaures non-avaires.

    Taxonomie

    Le terme de Vegavis est formé à partir du nom de l'île où a été découvert le fossile et de « avis », terme latin pour oiseau. Le nom d'espèce, « iaai », est un hommage à l'Instituto Antartico Argentino dont une expédition découvrit le fossile.


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  • Phorusrhacos (littéralement, « porteur de loques ») est un genre d'oiseau préhistorique carnivore et inapte au vol, représenté par l'espèce Phorusrhacos longissimus. Il a vécu sur le continent américain d'environ - 27 millions d'années à - 400 000 ans, de l'Oligocène au Pléistocène. La taxinomie du genre est discutée : il était autrefois considéré comme un gruiforme mais il a été proposé en 2007 de le placer dans le sous-ordre des Cariamae. C'est l'un des plus grands oiseaux prédateurs ayant jamais existé, ce qui lui a valu d'être surnommé l'« oiseau de la terreur » par les premiers paléontologues qui ont étudié ses restes fossiles.

    Description physique

    Phorusrhacos mesurait entre 1,4 et 2,5 m de haut et pesait approximativement 150 kg. Ses longues pattes avaient trois doigts armés de griffes capables d'infliger de sérieuses blessures. Il possédait un plumage serré et un long cou mais sa principale caractéristique était son énorme bec à la mâchoire supérieure fortement crochue. Deux griffes sur ses ailes l'aidaient peut-être à saisir ses proies.

    Histoire

    Les phorusrhacidés sont apparus en Europe il y a 50 Ma. Il y a 27 Ma, ils étaient confinés au continent américain. Phorusrhacos, le plus grand représentant des phorusrhacidés, est apparu en Amérique du Sud il y a 5 Ma. Les premiers fossiles de ce genre ont été découverts en Argentine en 1887 par le paléontologue argentin Florentino Ameghino.

    Le contact des plaques continentales correspondant à l'Amérique du Nord et à l'Amérique du Sud, il y a 3 Ma, a permis aux phorusrhacidés de peupler le nord du continent par le futur isthme de Panama et de migrer jusque dans le sud des actuels États-Unis lors du grand échange inter-américain. Des fossiles de Titanis, proche de Phorusrhacos, ont été découverts au Texas mais les plus beaux spécimens se trouvent dans une grotte sous-marine de Floride.

    Les représentants sud-américains du genre Phorusracos ont vécu jusqu'à il y a environ 1,8 Ma. Les représentants nord-américains, attribués au genre Titanis par les paléontologues américains qui l'ont découvert, auraient survécu jusqu'à -400 000 ans. Certains indices ont fait croire au paléontologue J. A. Baskin qu'il en existait encore il y a 15 000 ans mais Bruce McFadden et d'autres ont réfuté cette thèse.

    Les cariamas sont les parents contemporains les plus proches de Phorusrhacos.

    Phorusrhacos attaquant un Astrapotherium

    Habitat et mode de vie

    Phorusrhacos vivait dans les plaines herbeuses d'Amérique du Sud.

    Ses méthodes de chasse étaient probablement les mêmes que celle du serpentaire d'Afrique. Il s'approchait subrepticement de sa proie, du genre Macraucheria ou Hipparion, puis se lançait à sa poursuite. La vitesse maximale de l'animal en course devait atteindre 70 km/h. Lorsqu'il l'attrapait, il la tuait à coups de bec et de griffes puis, le maintenant au sol avec l'un de ses pieds, il la dévorait en lui arrachant des morceaux de chair avec son bec.

    Il mangeait probablement aussi des petits rongeurs ou des charognes laissées par d'autres prédateurs contemporains comme les félins.

    Les causes de son extinction ne sont pas connues. Certains croient que l'être humain l'aurait chassé à l'extrême. Cette hypothèse est peu probable car Phorusrhacos vivait dans des régions peu peuplées à l'époque. Il a peut-être aussi été victime de la concurrence d'autres prédateurs plus rapides comme certain félidés( hormis le smilodon). La régression des grandes plaines herbeuses américaines à l'époque glaciaire peut avoir aussi contribué à sa disparition.


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  • Ichthyornis dispar

    Ichthyornis, originaire d'Amérique du Nord, est un genre d'oiseau de mer du crétacé supérieur. Ichthyornis dispar est la seule espèce connue de ce genre, de la famille Ichthyornithidae, de l'ordre Ichthyornithiformes et de la sous-classe Ichthyornithes.


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  • Les Hesperornithes forment un clade d'oiseaux dentés, aquatiques et très spécialisés. Ce sont les premiers dinosaures (tétrapodes non reptilien) à coloniser le milieu marin dès le Mésozoïque. Ils se sont éteints, avec beaucoup d'autre espèces de dinosaures lors de la grande extinction de la fin du Crétacé. Cette sous-classe inclut de nombreux genres comme Hesperornis, Parahesperornis, Baptornis, Enaliornis, et probablement Potamornis. Le plus grand des Hesperornithes connus, décrit en 1999, nommé Canadaga arctica devait atteindre une taille adulte maximale de plus de 1,5 mètres.

    Description

    Bien que quelques-unes des plus petites espèces aient pu voler, les Hesperornis et Baptornis disposaient seulement d'ailes atrophiées. Contrairement aux oiseux plongeurs actuels, le fémur et les métatarses de ces oiseaux étaient courts, alors que le tibia était long. Les jambes sont placée en arrière du corps, comme pour les fous, grèbes ou pingouins. Leur becs étaient long, équipée de petites dents tranchantes rangées dans une rainure longitudinales et certainement terminée par une pointe comme le bec des Mergus actuel. Contrairement aux dents reptiliennes d'autres oiseaux dentées, leurs dents étaient uniques.

    Taxonomie

    Originellement, ces oiseaux ont été regroupés avec les Ichthyornis dans le groupe des Odonthornithes par Othniel Charles Marsh en 1873. En 1875, ils sont regroupés dans les Odontolcae qui étaient considérés comme apparentés aux fous et aux grèbes ou au paleognathae en raison de la forme de leur palais. La structures des os de certaines espèce de Hesperornithiformes les raproches des Neognathae, mais il semble plutôt que cela soit une simple convergence évolutive.

    Origine

    On suppose que Gansus yumenensis, un Ornithurae qui vivaient entre 130 et 150 Ma, peu de temps avant l'explosion radiative des hesperornithidea, a pu être leur ancêtre. Les plus anciens fossiles connus rattachés au groupe des Hesperornithiformes sont les Enaliornis, bien que ces fossiles soient en mauvais état.


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