• Le monstre du Loch Ness désigne un hypothétique animal aquatique supposé vivre dans le Loch Ness, un lac d'eau douce d'Écosse.

    Surnommé Nessie (parfois orthographié Nessy), le monstre a été baptisé Nessitera rhombopteryx. Il est souvent décrit comme ressemblant à un serpent de mer ou à un plésiosaure. Dans son ouvrage A la recherche des monstres lacustres (1977), Peter Costello pense à la possibilité d'un mammifère comme une grosse otarie ou une super loutre, qui auraient pu être confondues avec un monstre.

    De nombreux enthousiastes se rendent sur les eaux du Loch Ness dès la fin des années 1930. afin de le rechercher. Des photos et des films ont été présentés, mais leur authenticité est difficile à prouver. Sa crédibilité a toutefois été mise à mal après que certains canulars eurent été révélés.

    Histoire

    La légende du monstre du Loch Ness est particulièrement ancienne, puisqu'on en retrouve les premières traces en 565 dans les chroniques du moine irlandais Saint Colomban : il déclara avoir enterré un homme mordu mortellement par « an Niseag » (nom celte de Nessie). On trouve quelques traces du monstre au XVIe siècle. Mais c'est à partir du XIXe siècle que les témoignages se sont faits plus nombreux et plus précis.

    Le monstre a fait l'objet d'une curiosité renouvelée dans les années 1930, surtout après la construction en 1933 d'une route en bordure du lac qui favorise les témoignages. Le premier article de journal racontant l'apparition du monstre est publié en mai 1933. On peut même apercevoir la créature sur une photographie prise en 1934 qui fera le tour du monde prise par Robert Kenneth Wilson, qui avouera finalement n'être qu'un canular. Les témoignages se multiplient ensuite, notamment à partir de 1935, date à laquelle un couple d'Écossais affirma avoir croisé la créature traversant la route, devant leur automobile.

    Plusieurs expéditions ont été menées pour tenter de capturer ce monstre, qui mesurerait de 4 à 5 m de long. Pour la première tentative, le 30 mai 1933, les volontaires ont essayé de l'attraper avec de vulgaires outils : tonneaux, fils de pêche, hameçons et morceaux de poisson en guise d'appât.

    Encore aujourd'hui, des scientifiques cherchent à faire la part entre légende et réalité, examinant différentes hypothèses et faisant appel à des technologies de pointe pour sonder les eaux du Loch Ness, sans jamais pouvoir confirmer l'existence du monstre.

    En 2007, une vidéo montrant un mouvement sous l'eau du lac ranime l'attraction autour du site. Cette vidéo possède en effet une qualité permettant une analyse réelle, contrairement aux nombreux canulars qui ont circulé depuis des années.


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  • Fichier:Diplocaulus BW.jpg

    Le genre Diplocaulus est un genre éteint d'amphibien de la sous-classe des Lepospondyli de la période du Permien. Il mesurait plus d'1 m de long.

    Diplocaulus est connu pour les longues protubérances sur les côtés de sa tête, qui donnaient à son crâne la forme d'un boomerang. Du fait de ses membres frêles et de sa queue relativement courte, on suppose qu'il nageait avec un mouvement de bas en haut avec son corps, ce qui n'est pas sans rappeler la nage des cétacés d'aujourd'hui (le dessin d'artiste illustrant cet article ne prend pas en compte cette conjecture). Sa large tête l'aurait aidé à glisser dans l'eau. On pense également qu'elle aurait pu avoir une fonction défensive, puisqu'il aurait été difficile pour n'importe quel prédateur (même l'Eryops) d'avaler une proie à la tête aussi large. Le Diploceraspis est un proche cousin du Diplocaulus.


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  •  Acanthodii

    Les acanthodiens forment une classe de poissons aujourd'hui éteinte, possédant à la fois des caractères des poissons osseux (osteichthyes) et des poissons cartilagineux (chondrichthyes). Ils sont, semble-t-il, apparus au silurien supérieur (430 Ma) et se sont éteints au permien inférieur (250 Ma). Les premiers ancanthodiens étaient exclusivement marins, mais les espèces du dévonien d'eau douce sont devenues prédominantes. Ils se sont distingués à deux égards : ils sont les premiers vertébrés à mâchoire connus, et possèdent des petites épines ventrales pour soutenir leurs ailerons (comme l'aileron dorsal d'un requin).


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  • Le Cephalaspis est un vertébré ostracoderme, un des agnathes les plus anciens, il vivait au Silurien et mesurait de 45 à 60 centimètres de longueur, il était détritivore. Il descend peut-être d'Haikouichthys. Ses fossiles ont été découverts un peu partout dans le monde.

    Mode de vie

    Le Cephalaspis vivait dans l'eau. Il faudra attendre le dévonien, quelques millions d'années plus tard, pour que ses descendants amphibiens comme Hynerpeton commence à explorer la terre. Cephalaspis pourrait être l'ancêtre de poissons mais aussi de tous les vertébrés terrestres.

    Particularités

    La peau du Céphalaspis était sensible aux plus petites vibrations, si bien qu'il pouvait facilement échapper à ses prédateurs tels que les ancêtres des scorpions nommés Brontoscorpios. Ce poisson était capable de générer un champ électrique afin de détecter les prédateurs.


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  • Les conodontes sont des formes denticulées fossilisées apparues au Pré-Cambrien et disparaissant au Trias, lors d'une extinction commune à cette fin de période.

    Ce fossile représenterait - information à prendre avec du recul - les dents d'un certain vertébré, les Chordés. Des fossiles de ce vertébré ont présenté un appareil complété de pièces de conodontes au niveau de ce qui serait leur tête. Ces vertébrés taillent dans la quarantaine de millimètres en moyenne pour des conodontes de très petite taille (0,1 mm à 2 mm). Le vertébré possèderait des yeux et ressemblerait à une anguille actuelle (en bien plus petit).

    Les conodontes sont trouvés seuls ou regroupés en appareil, de manière souvent symétrique si l'appareil est bien conservé. La systématique est actuellement en train de subir des évolutions essayant de regrouper les genres et espèces en appareils de conodontes et non en conondontes proprement dit. La systématique des conodontes (des appareils) est un bel outil bio-stratigraphique vu leur diversité et rapide évolution. A ce niveau, ils priment facilement sur d'autre fossiles bio-stratigraphique. On trouve de 0 à 1000 conodontes (en moyenne) dans une roche de 1kg (si celle-ci est susceptible d'accueillir tel fossile). Ils sont étudiés en micro-paléontologie principalement.


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