• Coccosteus est un genre de poissons placodermes qui vivaient au dévonien moyen. Les fossiles de ces poissons carnivores qui mesuraient, adultes, jusqu'à une quarantaine de centimètre ont été découverts en Europe et en Amérique du Nord.


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  • Le Plesiosaurus (grec: πλησιος/plesios, proche de + σαυρος/sauros, lézard) était un grand reptile aquatique de l'ordre des sauropterygia. Ils vivaient au début du Jurassique et sont connus pour les squelettes presque complets retrouvés dans le Lias d'Angleterre et d'Allemagne. Il s'est distingué par une petite tête, un cou long et mince, un corps ressemblant à celui des tortues, une queue courte, et deux paires de grandes nageoires. Il prête son nom à l'ordre des plesiosauria, dont il est l'un des premiers et typiques membres.

    Découverte

    Le Plesiosaurus a été l'un des premiers « reptiles antediluviens » découvert (par Mary Anning), et qui entraina une vague d'intérêt dans l'Angleterre victorienne . Il a été nommé ("proche du lézard") par William Conybeare, pour indiquer qu'il était plus proche des reptiles normaux que l’Ichthyosaurus, qui avait été trouvé dans la même strate quelques années auparavant.

    Description

    Le Plesiosaurus était un membre typique de son ordre, et mesurait de 3 à 5 mètres de longueur totale. Son museau était court, mais sa bouche pouvait beaucoup s'ouvrir, et sa machoire se composait d'une série de dents coniques, comme celles des gavials. Le cou était long et mince mais il semble qu'il ait été plutôt raide à cause de ces vertèbres qui finissaient en grossissant, ce qui indique qu'il ne pouvait pas plier son cou comme les cygnes actuelles contrairement à ce que les vieilles représentations présentaient. Les autres vertèbres sont similaires et sont fermement liées et il n'y a pas de sacrum. Les côtes n'ont qu'une tête, et au milieu du tronc, entre les appuis des membres, elles rencontrent un plastron dense de côtes abdominales. La queue était courte et droite.

    Les ceintures pectorales et pelviennes qui soutenaient les membres sont très étendues, l'arc pectoral étant semblable aux os correspondants chez les tortues.

    Les membres était des nageoires allongées, composées de cinq doigts complets, chacun ayant un grand nombre de phalanges. Quelques traces de peau ont été découverte, elles suggèrent qu'elle était lisse mais pas écailleuse.


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  • Le requin lutin (Mitsukurina owstoni) est un requin, seule espèce de la famille des Mitsukurinidae qui comporte un seul genre, Mitsukurina. On le trouve de 30 à 1 300 mètres de fond dans l'Atlantique et l'ouest des océans Indien et Pacifique. Il peut atteindre 3,85 mètres de long.

    Le nom du genre, et de la famille ont été donnés en hommage à Keigo Mitsukuri qui travaillait aux noms zoologiques avec Y. Iwasaki, 1896 à l'université impériale de Tōkyō.

    Ce requin était très abondant sur toutes les côtes du Crétacé et ne se rencontre habituellement aujourd'hui que de 350 à 600 mètre de fond.

    Bien que le requin lutin ait été découvert il y a presque un siècle, on n'en sait que fort peu sur cette espèce difficile à trouver. Seule une vingtaine de spécimens de ce requin d'aspect préhistorique ont été capturés.

    Caractéristiques du Requin Lutin

    Un museau allongé en forme de lame et une mâchoire protractile donnent à ce requin un aspect préhistorique étrange. (Vidéo: Requin lutin en action) De 3 à 3 mètres 50 de long en moyenne, le corps flasque du requin-lutin est de couleur grise, blanche, ou rosâtre. La taille d'un des rares spécimens capturés mesurait 3,35 m de long pour un poids de 160 Kg. Les dents antérieures sont droites et pointues, et les petites dents postérieures indiquent que le requin-lutin se nourrit vraisemblablement de petites proies.

    Particulièrement disgracieux, son apparente flexibilité est caractéristique des requins qui évoluent en grande profondeur.

    Mode de vie, alimentation et reproduction

    D'après la légende, l'apparition de ce requin a tellement surpris les pêcheurs japonais qu'ils l'ont surnommé « lutin ». Il est probablement le plus grotesque et le plus singulier de tous les requins connus. Il n'est donc pas surprenant que les caractéristiques de ce requin extraordinaire le placent dans une famille à part.

    Ce requin difficile à trouver fréquente des eaux très profondes, en général entre 550 et 900 mètres. Il a été repéré dans l'Atlantique est au large des côtes de France, du Portugal et de la Guinée, et aussi dans le Pacifique ouest au large des côtes du Japon, et dans l'océan Indien, au large des côtes de l'Afrique du Sud et de l'Australie.

    On ne sait rien sur leur mode de reproduction.

    L'un des endroits étudiés en particulier se situe près de Tokyo. Le requin lutin adulte a été repéré dans les profondeurs de la fosse de Tokyo et se rapprocherait des côtes, juste aux abords de la ville afin de pondre. Grâce aux rejets de la ville, le plancton se développe en très grande quantité "neige". Ceci permettrait aux petits de se nourrir généreusement. Les adultes retournent dans les profondeurs. Ce choix permettrait la survie de l'espèce en laissant la nourriture en priorité aux petits.

    Fiche Technique

    • Taille : 3,50 m en moyenne
    • Habitat : Habitant des grandes profondeurs en Atlantique, océan indien, Pacifique est.
    • Agressivité : Minime, car il évolue à de trop grandes profondeurs.
    • Découvert en 1898

    Fichier:Mitsukurina owstoni distmap.png


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  • Fichier:Lipotes vexillifer.png

    Le dauphin de Chine (Lipotes vexillifer) était un dauphin d'eau douce qui vivait jusqu'à fin 2006 uniquement dans le fleuve Yangzi Jiang en Chine. C'était le seul membre de son genre. D'autres noms lui sont connus, dauphin du Chang Jiang, dauphin du Yangzi, la déesse du Yangzi et en chinois baiji.

    L'espèce fut déclarée disparue au grand public au dernier trimestre de l'année 2008.

    Ce dauphin mesurait entre 1,40 m et 2,50 m de long et pesait entre 100 et 160 kg.

    Son bec, qui pouvait atteindre 58 cm de long, était légèrement spatulé. Il était adapté pour attraper les poissons ou les crabes qui composaient sa nourriture.

    Histoire ancienne

    Les découvertes fossiles indiquent que le dauphin de Chine a migré du Pacifique vers le fleuve Yangzi Jiang il y a 20 000 ans. Ces dauphins sont déjà décrits sous la Dynastie Han dans une encyclopédie biologique, Erya. On estime qu'à cette époque la population des dauphins de Chine comptait environ 5 000 individus. En 1978, l'Académie chinoise des sciences créa une branche de l'Institut d'hydrobiologie de Wuhan : le Centre de recherche du Dauphin d'eau douce.

     

    Chronologie du rapide déclin de l'espèce

    • Début du XXe siècle : 5 000 individus.
    • 1979 : La République populaire de Chine déclare le dauphin de Chine « en danger ».
    • 1983 : Une loi nationale interdit la chasse du dauphin de Chine.
    • 1986 : Population de 300 individus.
    • 1990 : Population de 200 individus.
    • 1997 : Population de moins de 50 individus (13 trouvés).
    • 1998 : Seulement 7 dauphins comptabilisés.
    • 2006 : L'espèce est considérée comme éteinte après qu'une expédition de 39 jours échoue à retrouver un seul spécimen.
    • 2007 : L'Académie chinoise des sciences annonce officiellement la disparition du dauphin de Chine, unique espèce de dauphin d’eau douce du pays.

    La taille de la population a toujours été difficile à estimer. Mais en décembre 2006, l'espèce a été déclarée éteinte suite à l'incapacité d'une expédition de trouver le moindre individu. Il s'agit du premier cétacé déclaré éteint à cause de l'activité humaine. En outre, cela faisait une cinquantaine d'années qu'aucune espèce de grand vertébré n'avait été déclarée éteinte. La dernière en date est l'otarie du Japon.

    Un spécimen captif, un mâle nommé Qi, vécut à l'Institut d'hydrobiologie de Wuhan de 1980 au 14 juillet 2002. Qi fut capturé par un pêcheur dans le fleuve Chang Jiang. Il y eut un autre dauphin capturé, qui mourut après un séjour d'un an (1996 à 1997) dans le sanctuaire semi-naturel du dauphin de Chine à Shishou qui était vide depuis 1980. Une femelle fut également trouvée près de Shanghai en 1998, mais celle-ci ne se nourrit pas suffisamment et mourut un mois plus tard.

    Pour un des membres de l’expédition de 2006, le biologiste Sam Turvey de la société de zoologie de Londres, cette perte est une tragédie : « elle représente la disparition d’une branche complète dans l’évolution de l’arbre de vie. Cela met bien en avant que nous n’avons pas encore pris nos complètes responsabilités en tant que gardiens de la planète ».

    Malgré l'annonce officielle de sa disparition le 11 août 2007 par l'Académie chinoise, une photographie d'un individu aurait été prise le 13 août 2007 dans la ville de Tongling dans la province chinoise d'Anhui. Authentifiée par les scientifiques, cette photo serait bien celle d'un dauphin du Yang Tsé qui, bien qu'il n'ait peut-être pas encore totalement disparu, est en très grand danger d'extinction.

    Les causes de l'extinction

    • La pollution importante des rivières chinoises et notamment du Yangzi Jiang.
    • Le nombre croissant de cargos parcourant le Chang Jiang, empêchant le sonar du dauphin de fonctionner ou les blessant avec leurs hélices.
    • Les filets de pêcheurs capturant les dauphins.
    • Les chamboulements environnementaux dus au barrage des Trois-Gorges (source reportage France 5 du 19/08/08)

    Fichier:Cetacea range map Chinese River Dolphin.PNG

    Fichier:Status iucn3.1 EX-fr.svg


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  • Le requin lezard (Chlamydoselachus anguineus) a une certaine ressemblance avec un serpent d'où son surnom. Il nage en ondulant et ressemble globalement à une énorme anguille. Véritablement issu de la préhistoire, le requin lézard, également appelé requin frangé ou requin à collerette, vit en profondeur ce qui rend son observation très difficile.

    Le requin lézard fait partie de l'ordre des Hexanchiformes. C'est la seule espèce de sa famille, les Chlamydoselachidae. Les premiers représentants de cet ordre, très ancien, sont apparus au milieu du Jurassique, il y a environ 150 millions d'années.


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